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David Grimal et Les Dissonances

…Et vous éblouit aussitôt la magie d'un ensemble de quarante jeunes musiciens jouant sans chef. Réunis en ­demi-cercle, mais autour d'un centre vide. Avec pour seul guide, une même ferveur, un même désir de réussir ensemble, de se fondre dans une allégresse collective et motrice. Les Dissonances, c'est d'abord ce spectacle enthousiasmant. Et inédit, sur la scène classique française. Cooptés par David Grimal, leur premier violon, de jeunes musiciens s'investissent totalement dans leur jeu indi­viduel, tout en veillant, par une concertation et une concen­tration de chaque seconde, à l'équilibre collectif. Pas de ­décision imposée d'en haut par la baguette toute-puissante d'un seul homme providentiel. Les Dissonances s'essaient à la démocratie participative, autant qu'à la parité femmes-hommes... Les regards se guettent, se croisent, s'interpellent, les mouvements des cordes se téléguident de la pointe de l'archet ou du talon, tandis que des sourires complices savourent furtivement l'euphorie et l'euphonie sonores…
(Télérama)