Nous avons fait la vraie journée de vacances dans un resto au bord du lac, au milieu d’une végétation exubérante, débauche de couleurs. Luciana, la directrice du festival, Filipe l’un de ses acteurs, Ana d’Argentine, Helen Chadwick et Lucia universitaire et écrivaine de Brasilia. 38° à l’ombre.
Le soir nous sommes parties Helen et moi faire retravailler le groupe de percussions vocales. Helen leur a demandé d’improviser, très très samba le résultat. Puis nous sommes parties chez Lucia pour un nuit Caiprinha, et sushi.
Enfin je peux boire de la caxaça. Une, deux, trois j’arrête.

Retour à l’hôtel à 3h du matin, Helen s’est endormie sur le divan chez Lucia. On doit se lever dans 3h pour partir pour l’aéroport. Ensuite 24h d’avion, 3 avions Brasilia – Salvador, 4h d’attente, Salvador-Lisboa, Lisboa-Marseille.
Contrairement à Frank, je n’aime pas l’avion.
Je trouve dans le 2ème 2 places libres car c’est le seul endroit où la télé ne marche pas, donc personne n’en veut. Trop contente, je vais pouvoir lire.

Je finis les Déferlantes de Claudie Gallay, pas mal, bien écrit. J’ai dans mon sac le dernier bouquin de Tony Morison «Home». Il est tout petit. Je ne veux pas le lire trop vite, ni le finir trop vite. Donc je m’autorise à en dévorer un paragraphe à chaque autre livre que je finis!!
Impressionnante écriture, elle me fait toujours le même effet, l’impression d’être devant un chef d’œuvre de littérature. Elle atteint quelque chose dans l’écriture, d’une pureté étonnante. Une concision d’écriture. Je vais le lire en anglais pour voir si la traduction colle à l’écriture. Comme de la musique.

Je découvre le carnet de Frank. Quel voyage là-haut!! c’est marrant ces échanges de carnets, de rencontres, de découvertes.

Me revoilà rentrée. Fatiguée, décalée, j’ai l’impression de marcher sur du coton. C’était bien.

Brigitte Cirla Septembre 2012